Au lancement des Hawk Claw et Condor Claw, nous avions été impressionnés par les tarifs de Surefire. Nous le sommes encore plus aujourd’hui alors que la Martial Claw est annoncée pour 19,99 euros et que la Buzzard Claw fait encore mieux, à 18,99 euros. Même pas 19 euros pour une souris plutôt orientée jeux vidéo, on a du mal à le croire et on se dit qu’il y a forcément un loup quelque part. Bien sûr, nous allons tâcher de tirer ça au clair.

Conception classique, design épuré

Alors que côté packaging il met en avant un mélange de noir et de rouge, des couleurs gaming un peu agressives, Surefire se montre plus sage dans la conception de ses produits. Nous avions déjà été amusés de ce contraste au moment du test de la Condor Claw, il reste donc de mise ici et au sortir de sa petite boîte, la Buzzard Claw ne paie pas vraiment de mine avec sa silhouette uniformément noire à l’exception d’un petit liseré translucide que l’on repère déjà au niveau de la base de la souris.

D’emblée, en tant que gaucher, on peut aussi mentionner un petit regret : la Buzzard Claw se réserve aux droitiers et Surefire ne dispose d’aucun modèle « inversé » pour contenter tout le monde. Nous ne blâmerons pas le fabricant pour cela – la concurrence fait généralement de même – mais cela mérite d’être souligné. Pour le reste, la souris est un modèle extrêmement classique qui n’innove sur aucun point, rien de surprenant vu son positionnement tarifaire.

On dispose donc de deux boutons principaux complétés par deux boutons au niveau du pouce et d’un dernier bouton juste derrière la molette. Pour parvenir au total de six boutons, Surefire comptabilise également le fait que la molette est cliquable. Notons pour notre part qu’elle n’est en revanche ni débrayable ni dotée de clics latéraux. Par rapport à la Condor Claw, on soulignera que Surefire a choisi de faire une économie en retirant le troisième bouton, pourtant pratique, au niveau du pouce.

Bien sûr exclusivement filaire, la Buzzard Claw est équipée d’un câble USB-A que Surefire a eu la bonne idée de « tresser » : ce n’est pas beaucoup plus coûteux et très élégant. On aurait aussi aimé un câble plus souple, mais c’est plus onéreux. Tant pis. Sous la souris enfin, on remarque les deux patins PTFE pour la glisse du mulot. Ils sont plutôt imposants, sans doute pour compenser le poids relativement élevé d’une souris qui ne cherche pas à « économiser » à ce niveau : elle accuse tout de même 133 grammes sur la balance.

Ergonomie réussie, éclairage sympathique

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Nous le disions précédemment, la Buzzard Claw est réservée aux droitiers. De fait, son design n’est pas symétrique et on peut le décrire comme « légèrement incurvé ». Associé à la taille relativement compacte de la souris, cela permet de convenir à pratiquement toutes les tailles de main : il suffira d’ajuster sa prise, avec la paume pour les plus grandes, du bout des doigts pour les enfants. On ne peut trop rien critiquer quant à l’ergonomie générale : on trouve très vite ses marques.

Autre atout de la Buzzard Claw, elle n’est pas fatigante sur la durée, et ce, malgré ce poids relativement imposant dont nous parlions précédemment. Surefire a opté pour un revêtement doux assez simple et qui n’a pas l’effet « peau de pêche » de certains : c’est un peu moins confortable, mais on a aussi l’impression que ce sera plus durable. Enfin, rien à redire sur la position des boutons principaux – ils tombent parfaitement sous les doigts – ou ceux du pouce. Le seul reproche concerne, comme souvent, celui qui est derrière la molette : il n’est pas le plus accessible.

Rappelons que ce bouton est généralement dévolu au réglage de la sensibilité du capteur. C’est exactement son usage par défaut sur la Buzzard Claw et il sera donc moins sollicité. Notez bien sûr qu’il reste possible de modifier l’attribution de chaque commande : le logiciel (exclusivement Windows) prévu par Surefire est plutôt bien pensé et accessible même aux néophytes. Un logiciel qui permet aussi de modifier les LED d’éclairage que l’on trouve sur le pourtour de la base de la souris : les effets disponibles sont réussis, mais les allergiques pourront tout désactiver.

Le logiciel Surefire autorise en outre l’ajustement des paramètres de la souris depuis la sensibilité du capteur jusqu’au polling rate. Dans le premier cas, on peut agir sur 6 paliers (800, 1 600, 2 400, 3 200, 4 800 et 7 200 points par pouce) alors que le second autorise 4 valeurs (125, 250, 500 et 1 000 Hz). Dans un cas comme dans l’autre, ce sont des valeurs tout à fait classiques qui ne convaincront pas les plus exigeants, mais suffiront en réalité à la très grande majorité des joueurs d’autant qu’elles accompagnent un capteur très correct, malgré cette limite de 7 200 ppp.

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Nous n’avons pas grand-chose à lui reprocher. À aucun moment sa précision nous a posé de problème et, dès lors que nous utilisions un tapis de souris, aucun décrochage n’est à déplorer. Le curseur de la souris bouge bien et, en jeu, les changements d’orientation se font impeccablement, même sur un écran 2 160p. On pourrait être un peu plus critique sur la glisse de la souris. Elle n’est pas mauvaise et les patins remplissent correctement leur office, mais on peut parfois avoir l’impression que les choses accrochent un petit peu… n’oublions pas que la Buzzard Claw est à moins de 20 euros !

Fiche Technique

  • Prix : 30 euros environ
  • Poids : 133 grammes
  • Dimensions : 124,5 x 68,2 x 40,8 mm
  • Connexion : filaire, USB 2.0 (1,8 m)
  • Commandes : 6 boutons, 1 molette non-débrayable
  • Capteur : optique
  • Sensibilité : 800 – 7 200 PPP
  • Taux de réponse : 125 – 1 000 Hz
  • Garantie : 2 ans